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L'ISF, cet impôt imbécile que le monde nous envie pourrait au moins être rendu utile !
D'abord comme tout bon impôt, il devrait avoir une assiette large et un taux faible. Donc fin de toutes les exemptions clientélistes. Si on doit imposer le patrimoine, on impose tout : œuvres d'art, forêts, biens ruraux et outil de travail compris. Le taux en revanche devrait être faible, inférieur à 10% du rendement du livret A, soit 0.2% au maximum.
Ensuite, nous devons nous désintoxiquer de la dépense publique et mobiliser des ressources privées là où l'état se désengage, ce qui n'est pas dans la tradition Française. Utilisons donc l'ISF pour susciter des vocations de mécènes : si l'on a un patrimoine important, il est normal de contribuer au financement d'activités d' intérêt collectif.
Pour aider à désengager l'état et favoriser le transfert au privé des activités philanthropiques, les contributions à des œuvres d'utilité publique devraient être exemptées à 100%. Ce qui suppose bien entendu une doctrine ferme et claire et un nettoyage dans ce domaine. Il serait probablement opportun de se limiter à la santé, l'éducation, la recherche et la protection du patrimoine artistique en France. C'est à dire au financement des hôpitaux, des Universités des Écoles, des centres de recherche et des musées par le biais de fondations agrées. Les activités caritatives devraient être exclues, la redistribution étant déjà largement suffisante. (ce qui fera hurler les bonnes âmes !)
Cette option redonnerait un sens et des modalités acceptables à cet impôt :
Chacun doit s'investir dans des activités sociales, et ce d'autant plus que sa réussite financière est importante. Si cet engagement n'a pas lieu spontanément, l'état inflige une punition financière raisonnable. Mais chaque contributeur décide du meilleur emploi de sa contribution, et peut la déplacer en fonction des résultats obtenus.